Rencontre au clair de Lune...[PV Al-Deria et Pixie]

Al-Deria était sortie de nuit, pour une fois. C'était un soir de pleine lune. La forêt était silencieuse, comme sacrée, et seul l'air s'engoufrant dans les arbres créait une mélodie apaisante. Ce même vent venait caresser la douce peau de la démone, faisant parcourir un frisson qui lui emplit le corps pour la faire soupirer de plaisir. Cette ambiance, cette tranquillité, c'était tout ce que cherchais Al-Deria. Pourquoi personne ne comprenait ce besoin qu'elle avait, de se sentir seule, à l'abris des regards, des "qu'en-diras-t-on ?", des bruits infernaux et continus des enfers...un endroit où elle pouvait écouter le silence. Et penser à son enfant. Elle y pensais rarement. Elle savait plus ou moins qu'il était en bonne santé, mais elle ne connaissait rien de sa vie. Cet enfant qu'elle avait portée en son sein pendant si longtemps...et qu'elle avait dû abandonner pour lui épagner la mort. Quel cruel destin pour une mère. Du sexe, elle en avait connu tant, mais l'amour, le vrai, qui vous prend aux tripe et qui vous change, elle ne l'avais ressenti qu'une seule fois dans sa vie : le jour où elle a tenu dans ses bras ce petit être sans défense...Armageddon, La Mort, le Malheur incarnée, la Destruction, le Sadisme et la Souffrance pure...cette démone, si seule et si triste, venait de verser une larme, dans cet endroit où rien ne semblait pouvoir pertuber cette paix infinie. A la clairière, Al-Deria s'assit sur un rocher frais, regarda un instant la rivière, replia ses genoux contre sa lourde poitrine, posa sa tête et pleura doucement.

Quand un bruit soudain de feuille qu'on écrase vint briser le silence. C'était un bruit léger, fugace, qui aurait pu se perdre dans la nuit si l'oreille de la démone ne possédait pas une ouïe hors du commun. Sans bouger, Al-Deria ferma les yeux et attendait de voir la réaction de l'arrivante. Serait-elle passive, ou agressive ?

Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 14/10/2011

La forêt était calme en cette heure avancée. La lune resplendissait dans le ciel, et baignait les bois d'une douce lumière à travers les feuillages mouvants au gré du vent. Parmi cette nature, une personne errait, vagabondant, les pieds nu frôlant la terre et les feuilles morte. Ses cheveux voletaient derrière elle. Ses yeux bleus scrutaient la nuit. Elle traversait se lieu dans l'espoir de retrouver son grand frère disparu. Cherchant sans fin un indice qui la ramènerait près de lui.

Elle aimait se paysage qui lui rappelait son enfance, son village natal, les moments passé avec se grand frère adoré. Elle se sentait libre d'avoir quitté son village mais selon la coutume, elle ne pourrait plus jamais y retourner. C'est pourquoi, ici dans ce bois, elle se sentait un peu comme chez elle. Elle retrouvait le plaisir de sentir l'herbe et l'humus sous la plante de ses pieds. Elle aimait le vent qui caressait son visage, secouant les plumes de son serre-tête et soulevant légèrement sa jupe.

Sans trop savoir dans quelle direction elle avançait, se fiant à son instinct, elle se retrouva à la lisière d'une clairière. Elle arrêta sa marche, faisant bruisser les feuilles sous son poids. étant nyctalope, elle perçu une présence non loin. Elle ne distinguait cependant que la silhouette et ne pouvait savoir s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme. Toutefois, surprise par la présence d'une autre personne alors que la lune dominait le ciel depuis longtemps, elle s'approcha à pas de velours.

Suffisamment près pour entamer le dialogue, mais assez éloigner pour que ni elle, ni son interlocuteur ne puisse s'identifier. Elle n'ose donc naturellement pas parler, de peur de révéler un peu d'elle même à cet inconnu. Au son de sa voix fluette l'autre aurait su approximativement son âge, son sexe, et sa nature elfique. Elle patienta donc un moment, puis s'assit à même le sol, retroussant sa jupe pour ne pas la salir. Ces bras se croisèrent sous sa poitrine comme pour la soutenir, mais surtout en signe de patience, convaincu que le temps sera long avant que l'un d'entre eux ne prennent la parole.

L'elfe s'approcha de l'endroit où se tenait la démone et vint s'assoir à ses cotés en patientant. Ne sentait donc t-elle pas l'aura maléfique se dégageant d'Al-Deria ? Bien sur, elle l'avait diminuée et bloquée de manière à ce qu'aucune plante ne sois détruite sur son passage, et ainsi préserver toute la beauté de cet endroit. On pouvait dire ce que l'on voulait, mais même pour un démon, la beauté était importante. Après presque une heure de silence entre la démone et l'elfe, Al-deria leva les yeux et regarda l'arrivante. Elle semblait pouvoir attendre des heures dans cette position. Cela devait être dû à sa nature sylvestre. La Demone de la Mort Posa ensuite son regard vers l'eau. Calme et sereine, la lune se reflettait en son sein. Al-Deria leva son visage vers le ciel noir, et des mots franchirent la barrière de ses lèvres :

"J'aime bien cet endroit. Il n'y à rien de mieux au monde que la tranquillité."

La démone était calme et parlait sans animosité. Sa propre voix était faible, un murmure, comme pour ne pas briser cette ambiance parfaite. Elle avait enfin trouvée une personne sur cette terre qui puisse respecter le silence qu'elle cherchait depuis toujours, et elle l'en remerciait par pensée.
Elle n'ajouta pas un mot de plus. A présent, l'elfe pouvait lui parler comme elle voulait, si elle restait dans le même ton qu'elle bien entendu.
Trouvant sa position à présent inconfortable, le Démone de la Mort étendit ses longues jambes jusqu'au sol et resta appuyée sur le rocher, à présent réchauffé par la chaleur du corps qu'il soutenait. Le brise, impassible et toujours présent, s'engouffrait dans les cheveux noirs jais de la jeune femme, soulageant légèrement le poids qui pesait sur sa nuque. Elle poussa un soupire de satisfaction, imperceptible, mais pourtant présent. Elle ferma alors les yeux, pour mieux s’imprégner encore de cet instant merveilleux. La nuit, pourtant bien avancée, semblait pouvoir durer éternellement.

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Le temps s'écoulait lentement, au rythme de l'eau claire qui ruisselait non loin de la clairière. La rivière et le mouvement de l'air étaient les deux seules choses qui venaient, non pas perturber, mais s'ajouter au calme de la forêt. Les animaux aussi respectaient se silence. Dormant dans leur nid, au creux des arbres ou dans les terriers. La lune se déplaçait imperceptiblement dans le ciel. Après une heure de se silence reposant, Pixie jeta un œil à l'astre pour savoir combien de temps était passé.

"J'aime bien cet endroit. Il n'y à rien de mieux au monde que la tranquillité."

L'inconnue s'était enfin autorisée à parler. L'elfe regarda plus attentivement dans sa direction. Sa voix avait rompu le silence, mais pas le calme. On sentait dans le ton qu'elle avait pris comme un soulagement de ne pas être totalement seul, et de la gratitude pour une quelconque raison. Toutefois Pixie nota que c'était une voix peu habitué à être employé. Contrairement à un orateur qui s'entraine régulièrement pour mesurer tout les sentiments transmit, la personne qui était en face d'elle s'était trahis. Elle n'était pas accoutumé à être douce.

Forçant un peu plus sur ses dons de nyctalopie, brisant au maximum les limites de l'obscurité, elle observa la femme qui était assise devant elle. Elle bougeait. Plutôt que de resté assise sur le minéral de pierre, elle préféra s'adosser contre lui, se qui lui permettait d'étendre ses jambes. Elle s'était arrêter. Pixie connaissait sa voix, elle voulait maintenant connaitre qui en était l'émetteur. Elle se releva à son tour. Ses pieds nu ne bruissèrent pas dans l'herbe, vigilante à ne pas faire fluctuer le calme qui prospérait. Elle épousseta sa jupe et sa culotte qui avait touché le sol. A pas de loup elle se rapprocha lentement. Mais s'arrêta à une demi-douzaine de mètre.

Une légère aura vint la perturber. Elle n'avait que rarement ressenti cette sensation. Elle tenta de se remémorer dans quelle circonstance elles les avaient éprouvées. Rien à faire sa mémoire avait décidé de lui faire faux-bond. Elle huma l'air avant de prendre à son tour la parole.

"Vous me semblez lasse... Permettez-vous que je m'installe à vos cotés, malgré la nuit il m'a semblé que l'herbe était plus verte auprès de vous."

Évidemment elle avait tenté de faire de l'humour car dans cette clairière et en cette heure on ne distinguait nullement plusieurs teintes de vert. Toutefois le fameux dicton qui incitait à s'éloigner de son lieu d'origine pour se rendre ailleurs était tout à fait à sa place dans ce contexte. Pixie ne fit pas un pas de plus avant d'avoir la réponse de la femme. Elle prit le temps de la découvrir. De longs cheveux noirs tombaient sur son visage sans défaut. La lune faisait refléter quelques mèches rouges peu nombreuses. Pixie pensa alors qu'elle était légèrement plus petite et plus jeune que cette femme. C'est notamment leur mensuration respective qui lui fit émettre cette idée. Mais depuis quand jugeait-elle l'âge d'une personne à sa poitrine ?

"Vous me semblez lasse... Permettez-vous que je m'installe à vos côtés, malgré la nuit il m'a semblé que l'herbe était plus verte auprès de vous."

La démone tourna la tête vers l'elfe. Elle lui sourit d'un air sincère et dit doucement :

"Je vous en prie. Habituellement les gens de mon espèce sont fuis par ceux de la vôtre. Mais s'il vous plait, ne tenez pas gré de mes origines par cette magnifique nuit, car je ne vous ferais pas le moindre mal."

Elle regarda son interlocutrice. L'obscurité ne la dérangeait pas, car elle était habituée à la noirceur profonde de certains recoins des Enfers. De longs cheveux blonds descendants jusqu'aux hanches, une taille fine et élancée, de longues oreilles pouvant ouïr à des mètres à la rondes. De plus, elle était d'une beauté à coupée le souffle. Plus que ceux de sont espèce en tout cas. Elle était bien en face d'une elfette. Al-Deria, habituellement méprisante des gens de cette race, n'en tenait pas compte à ce moment-là, car l'elfette ne semblait pas vouloir être agressive à son égard. La démone rangea une de ses mèches derrière son oreille et pencha la tête sur le côté, sans pour autant quitter des yeux la jeune femme. Son léger sourire restait sur son magnifique visage, montrant toute la sérénité dans laquelle elle se trouvait en ce moment. Elle lui demanda, toujours aussi calmement :

"Puis-je vous demandez votre prénom chère demoiselle ?"

Sa voix se perdait dans la douce symphonie de cette forêt enchantée. Un instant, on aurait pu croire que l'elfe n'eut pas pu entendre les mots de la démone, mais le vent transportait jusqu'à elle les paroles amicales d'Al-Deria. Comme pour mettre la jeune femme en confiant, Armageddon baissa au maximum son aura maléfique, car peu de choses et de personnes sur cette terre aimaient l'atmosphère étrange qui se dégageait des démons.
L'eau qui s'écoulait le long de la rivière semblait cesser de faire du bruit, comme en attente de la réponse de la jeune elfe.

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Tandis que la démone lui souria, Pixie s'assit sagement à coté d'elle, sur l'herbe. Ses mouvements étaient si gracieux qu'aucuns de ses vêtements ne firent de bruit.

"Je vous en prie. Habituellement les gens de mon espèce sont fuis par ceux de la vôtre. Mais s'il vous plait, ne tenez pas gré de mes origines par cette magnifique nuit, car je ne vous ferais pas le moindre mal."

Elle semblait honnête, d'ailleurs en signe de confiance, elle abaissa au maximum son aura. L'elfe l'aurait volontairement remercié et se sentait gré de ne pas avoir a supporter cela en cette ravissante nuit, mais préféra ne pas interrompre son interlocutrice et continua d'écouter sagement se qu'elle disait. Puis le silence revint et la femme la regarda, détaillant chaque parti de son corps. Pixie s'empourpra légèrement et remercia avec un sourire le voile de la nuit de ne pas l'avoir trahie.

"Puis-je vous demandez votre prénom chère demoiselle ?"

La question était assez soudaine mais dans cette atmosphère, Pixie était détendu et accepta de dévoiler encore un peu plus son identité. Elle prit un ton enfantin et lorsqu'elle ouvrit la bouche pour répondre, des pommettes se dessinèrent aux coins de ses joues.

"Je suis Tylanh'em Pixie, mais appelez moi tout simplement Pixie. Je suis une elfe sylvestre."

Puis ses lèvres se soudèrent à nouveau sur son habituelle sourire. Elle ne demanda pas à la femme brune qui elle était. Si la démone avait l'intention de lui dire, elle le ferait. L'elfe ne voulait en aucun cas gêner ou obliger la personne en face d'elle à mentir ou dissimuler qui elle était. De plus ceci aurait probablement jeté un froid et alourdit l'ambiance qui régnait en maitre dans la clairière.

Elle fixa la lune en face d'elle. L'astre miroitait dans ses yeux bleu de cristal. Elle aimait sa lueur. Elle se souvint de se que son frère lui avait dit une fois:

*Tu sais Pixie, peut importe où nous sommes, nous verrons toujours le même ciel.*

Elle n'était pas triste, se remémorer cette instant lui en rappela d'autre et le souvenir de son frère était presque omniprésent. Même si elle le cherchait, et le cherchera désespérément partout autour de Médiéval, s'accorder des moments de pause comme ceux-ci lui faisait un bien fou.

Elle avait réussit à avoir son prénom, et même son nom de famille. Soit cette jeune femme était naive, soit elle était trop confiante. Dans tout les cas de figure, elle ne craignais rien...pas ce soir en tout cas. La démone regarda plus attentivement l'elfe qui s'était approchée. Elle était belle, pour ne pas dire magnifique. La nature lui avait confié de bien beaux atouts. Malgré la taille normale de sa poitrine, sa peau blanche apparaissait dans son corsage plongeant. Après s'être étirée, Al-Deria se redressa et se tourna vers son interlocutrice.

"Mon nom est Al-Deria. Quand à mon identité, si tu la savais, je ne pense pas que tu voudrais encore rester là paisiblement avec moi." Dit-elle d'un ton presque blasée.

Elle n'avait pas envie de lui révéler qu'elle était Armageddon, la Démone de la Mort. Peut-être simplement pour avoir de la compagnie auprès d'elle...Depuis que Classius avait disparu...Elle décida de ne pas penser à elle pour l'instant. D'un mouvement tranquille et sans précipitation, Al-Deria enleva ses vêtements et les posa au sol.

"Cela ne te dérange pas si je vais me baigner ? Malgré l'air frais, l'eau à l'air si délicieuse et semble nous appeler."

Une fois qu'elle eut fini, elle se dirigea vers la rivière et y entra doucement. Une fois l'eau arrivée en dessous de sa poitrine, elle en prit dans ses mains et se frotta le haut du corps avec. Ses cheveux plongés dans l'eau ne semblaient pas la géner. Une fois qu'elle se fut accoutumée à ce nouvel environnement, elle lança un regard à l'elfe et l'apela doucement, malgré la distance :

"Venez aussi Pixie. Elle est un peu froide au début, mais on s'y habitue vite."

La démone frottait doucement ses seins. Au début pour les mouillés et s'aclimater à la rivière, mais ensuite pour se procurer une petite chaleur qu'elle appréciait grandement. Pour ne pas que Pixie ne la voit, elle était dos à elle et procédait doucement. Son souffle ne s'accéléra que très peu. Elle allait se stopper dès que sa nouvelle "amie" rentrerais dans l'eau. Si elle le faisait bien entendu.

[j'ai lu je répondrais en rentrant du travail]

» Al-Deria, Démone de la Mort (validé)
» Pixie Tylanh'em :)